Avec tes mains
Il s'appelait Abd el-Kader, né autour de 1917 dans un douar algérien. De ce père aujourd'hui disparu, Ahmed Kalouaz a voulu reconstruire le destin. Ces lambeaux de vie, sauvés du silence, tissent le portrait d'un homme dur à la tâche comme en affection, dont le parcours singulier a été commun à des centaines de milliers d'immigrés maghrébins. Sans enjoliver ni noircir, Avec tes mains dit l'absence de mots communs entre les deux générations, les regrets et les rendez-vous manqués. C'est un chant d'amour bouleversant, adressé à un père dont la dernière volonté fut d'être enterré au pays, loin des siens.(présentation de l'éditeur)
Ce texte écrit à la deuxième personne du singulier m'a paru déroutant et difficile à lire. Pourtant on sent toute la passion que l'auteur a mise dans l'écriture, alors on va jusqu'au bout et on est finalement touché par cette histoire d'homme déraciné qui jusqu'à la fin de sa vie n'a jamais baissé les bras.